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SEMBLANZAS VI. ARTHUR RIMBAUD (1854-1891)






SEMBLANZAS VI . ARTHUR RIMBAUD

(1854-1891)

 

 

Archivo:Carjat Arthur Rimbaud 1872 n2.jpg

 

Tras recopilar de internet las exiguas imágenes que se conservan de RIMBAUD, tengo la extraña sensación de que la semblanza ya está escrita.

Henri Fantin-Latour 005.jpg
Henri Fantin-Latour (1836-1904)
Un coin de table  1872
Huile sur toile
H. 160 ; L. 225 cm
© RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski  
Un coin de table

Un coin de table est un portrait de groupe tout autant qu'un témoignage sur l'histoire littéraire du XIXe siècle, du mouvement poétique du Parnasse en particulier. A l'extrémité d'une table, plusieurs hommes sont réunis après un repas. Trois sont debout, de gauche à droite : Elzéar Bonnier, Emile Blémont, Jean Aicard. Cinq sont assis, Paul Verlaine et Arthur Rimbaud, Léon Valade, Ernest d'Hervilly, Camille Pelletan. Tous sont vêtus de noir sauf un, Camille Pelletan, qui n'est pas poète comme les autres, mais un homme politique. Emile Blémont distingué par sa position centrale acquiert le tableau qu'il offre au Louvre en 1910. Deux figures au moins manquent : Charles Baudelaire, disparu en 1867, et auquel le tableau devait initialement rendre hommage, et Albert Mérat qui ne souhaitait pas être représenté en compagnie des sulfureux Verlaine et Rimbaud et fut, dit-on, remplacé par un bouquet de fleurs.
Le format de la peinture, jugé trop important par les contemporains, fut critiqué : "Qui a bien pu conseiller à M. Fantin-Latour de donner à son
Coin de table des proportions épiques et monumentales ?... il y a, entre les dimensions ambitieuses de la toile et le sujet, une contradiction qui, à la longue, devient irritante".

 

http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/peinture/commentaire_id/un-coin-de-table-511.html?tx_commentaire_pi1%5BpidLi%5D=509&tx_commentaire_pi1%5Bfrom%5D=841&cHash=6b3ef1408c

 

 
 

 

 
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"Alban Caussé et Jacques Desse, libraires à Paris ont retrouvé il y a deux ans au fond d'une caisse une trentaine de clichés d'Aden à la fin du XIX° siècle. Ils ont appartenu à Jules Suel, beau-frère de Dubar, qui engagea Rimbaud dans la factorerie dirigée par Alfred Barbey. Ils représentent des bâtiments de la ville indigène, appelés Crater par les Anglais, des vues de Steamer point, appellation du port de la ville, des photographies de l'Hôtel de l'Univers, que l'on peut encore voir de nos jours, malgré sa décrépitude et dont Suel était le propriétaire. L'on sait que Rimbaud séjourna régulièrement à Aden pendant une dizaine d'année et qu'il logea dans cet hôtel, avant d'embarquer pour les côtes africaines et de livrer des fusils à Ménélik, roi du Coa.

"Une des photographies, de format 9,6 x 13,6 cm, montre sept personnes, qui ont pris la pose sur le perron de l'Hôtel de l'Univers. En comparant différentes vues de Steamer point, Jean-Jacques Lefrère et Jacques Desse ont  pu dater ce cliché entre 1880 et 1890.

"Ce groupe est composé essentiellement d'Européens, dont deux sont vêtus à la mode yéménite, et d'une femme. Parmi eux, sur la droite de la photo, on remarque un homme, qui a manifestement bougé pendant la prise de vue. En effet, ses traits ne sont pas très nets mais son regard, aigu en même temps que lointain, retient l'attention.

"Lefrère et Desse ont rapproché ce cliché d'autres photographies de Rimbaud et ils ont été frappés par de nombreux points communs avec les huit rares clichés que l'on possède du poète devenu aventurier. Voici les traits caractéristiques qu'ils ont retenus : l'ovale du visage, la densité des cheveux, plantés de manière particulière, avec une pointe un peu décentrée sur la droite, les pattes très fines, des oreilles similaires dans leur implantation, leur forme et leur proportion, un nez assez large entre les sourcils, la forme de l'oeil, le dessin de la paupière et celui de l'arcade sourcilière.

"Ils ont remarqué encore le regard très clair, souligné par Jean Richepin, qui écrivait que le poète avait des "yeux bleus comme [il n'en avait ] vu à personne : ils étaient gênants à force d'être clairs".

"Ils ont souligné le bout du nez rond et les narines un peu échancrées, les fines moustaches blondes, semblables à celles que dessina Isabelle Rimbaud et dont le vice-consul de France à Massouah dans une lettre d'août 1887 avait dit qu'elles étaient "presque blondes mais petites".

"Ils ont été attentifs à la bouche très dessinée qu'Ernest Delahaye, l'ami d'enfance de Rimbaud décrivait comme "non grande mais forte, rouge, d'un dessin rude, d'une expression violente et amère, lèvres épaisses, l'inférieure surtout, et comme fendue".

Le bas du visage a retenu leur attention par son menton rond et volontaire à la fois, les renflements sur les joues de part et d'autre de la bouche, les deux bosses sous la lèvre inférieure, détails que Julien Gracq appelait "la marque de famille" des Rimbaud et qu'Isabelle sa soeur possédait aussi.

" L'élément déterminant de la comparaison a sans doute été la dissymétrie de la lèvre supérieure de Rimbaud, la partie gauche de celle(ci présentant un "manque", visible nettement sur la photo retrouvée.

"Pour les auteurs de la trouvaille, celle-ci est d'importance puisqu'elle donne à voir avec netteté le visage de Rimbaud au début de ses aventures en Mer Rouge. Selon eux, elle serait une sorte de "chaînon manquant" entre les photos de l'adolescence et les autoportraits trop peu précis du Harar.

"Elle est aussi très émouvante. En effet,  sur cette photo un peu floue, Rimbaud, vêtu simplement et prêt à se lever, ne semble-t-il pas mal à l'aise, comme s'il était déjà absent au monde, "aywhere, out of the world"?"

 

http://ex-libris.over-blog.com/article-les-visages-du-voyant-48773520.html

          En efecto, bastaría repasar esa galería de rostros: Desde el escolar de 1872 -con el pelo revuelto, el corbatín torcido, lánguidos ojos azules o gris-claros, labios de psicópata (el labio inferior parece inexistente y la barbilla está crispada como la de un niño que hace pucheros), una chaqueta más o menos aceptable que seguramente le compró todavía maman pero que ya se ha convertido en indumentaria de bohemio; casi se presiente su pronta metamorfosis en harapo- hasta el asalvajado colonialista de 1880 - sin salakoff ni sombrero, cetrino y casi negro, ropa y pelo semejantes a los de un recluso o  interno de manicomio como Van Gogh, su contemporáneo- pasando por el retrato de Rimbaud como Oso de las Cavernas de la Bohemia -sentado en lo que parece un sofá, con las manos cruzadas detrás de su melena de plantígrado y la pierna derecha cruzada sobre la rodilla izquierda;  es evidente que Rimbaud se está echando una siesta en medio de una reunión de vilains bonshommes; no se ha quitado el abrigo ni los zapatos y las cuencas de sus ojos son demoniacas pues no se sabe si nos observan como lo haría un vampiro  o si están cerradas; su rostro recuerda al de un joven zorrito; y toda su actitud es simétrica y segura de sí, de ninguna manera es el retrato de un borracho derrengado en el canapé- o el famoso e inquietante Un Coin de Table de FANTIN-LATOUR  -donde quedó eternizado como una especie de Harpo Marx pelirrojo que, amariconadísimo, con la manita sosteniendo su barbilla de manera harto afectada, contempla el perfil de su mentor el luciferino Paul Verlaine y da la espalda al resto del Parnaso (Verlaine, en cambio, les mira)  presente en este extrañísimo y hasta inquietante retrato múltiple que iba a ser un homenaje a Baudelaire y terminó convirtiéndose en algo muy distinto-, ¿se trata del mismo hombre?

          Sí, el Oso Cavernario se parece al mariquita Cara de Ángel del Coin de Table, porque deben datar de las mismas fechas más o menos, cuando Rimbaud tenía 18 años, echándole imaginación puede que lleve el mismo paletot (sobretodo) en las dos imágenes; no es probable que tuviese más de un solo abrigo. - Sí, hay que reconocer que el bruto que desafía al sol de Abisinia sin sombrero ni protección alguna, se parece bastante al chulillo con bigotito recortado que nos mira insolente en la foto de la terraza junto a otros señores colonialistas y una señora:

           Rimbaud en una actitud que es todo actividad e insolencia, nos mira desde la eternidad. Es evidente al ampliar la instantánea que Rimbaud no posa pero contempla fijo el objetivo de la cámara, desde un segundo plano, sin sed alguna de protagonismo, se hace cargo totalmente de la situación, no está distraído ni soñando, se inclina un poco hacia delante y hacia su derecha, podría parecerse un poco al escritor George Orwell o a Wittgenstein, podría ser él el que hubiese ordenado hacer la foto y estuviese supervisando su ejecución desde su extremo -detrás de la única mujer-, secundario y casi escondido...

          Pero ¿se trata del mismo hombre?, ¿qué garantías tenemos?- ¿Es este el mismo Rimbaud que de niño aparece con ojos monstruosamente adultos, en una actitud impresionante de Rey y Señor del Universo que aunque esté sentado sigue siendo más alto y más grande que su hermano de pie a su lado como un lacayo? ¿Quién nos asegura que se trate del mismo hombre?

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El sutil análisis fisiognómico de las facciones de Rimbaud casi una por una (tal como lo reproduzco de la web) , no convencerá a los más escépticos.
 
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          Parece mentira que a estas alturas todavía sigan descubriéndose placas y documentos sobre Rimbaud.- Lo que a mí me convence es algo distinto:

          Una cierta impresión indudable de familiaridad con esa cara inquisitiva que nos mira desde la terraza del Hotel Univers, no parece un hombre agotado sino lleno de vida, su mirada es hipnótica porque es aguda e inquisitiva, nunca podremos saber qué se cocinaba en ese instante detrás de su frente; podría tratarse de un oficial francés en Etiopía, su bigotito de negrero y su expresión descaradamente violenta nos recuerdan al viejo Arthur Rimbaud de toda la vida, en ese momento captado por casualidad por la cámara de no se sabe qué europeo en un lejano y perdido lugar de Oriente. Es él, sin duda. Porque soy capaz de sentirlo.-Desde los 14 ó 15 años he entregado muchas horas y muchos sueños a este extrañísimo individuo llamado a A.R. como para no reconocerle si alguien capta de él una foto en el curso de sus viajes y exilios.

          Desde hace más de 35 años, se dice pronto, he tratado por todos los medios posibles -incluso con inyecciones diarias de anti-`psicóticos como el Risperdán- de apartarme de la fascinación-Rimbaud.

          Pero todo ha sido inútil:

           La breve obra del breve poeta, leída y releída hasta la náusea, en versiones al inglés de Sudáfrica, al yemení y al lunfardo, en todo tipo de versiones, parodias, homenajes y recreaciones, la breve obra de un tomito de Rimbaud leída hasta de canto y de perfil, más todas las interpretaciones a las que ha dado lugar, -(pues si algo hay preferible a pasar las horas de mi vida recitando en éxtasis otra vez El Barco Ebrio o Sensación, es leer no a Rimbaud sino algún libro sobre Rimbaud):, - sin darme cuenta había leído no menos de una docena de biografías y testimonios sobre Rimbaud.

           -Lo mejor es que él no les hacía ni caso. -Eso era sin duda lo que más me hizo admirarle y lo que más determinó a la larga mi vida: Rimbaud era un poeta que había renegado y olvidado la poesía, la había superado, por así decir, le había puesto término y había pasado a la acción, lo que para él significaba despanzurrarse contra el escollo de Arabia, Yemen, Abisinia, Etiopía y los confines del África Oriental, algunas veces no hollados por el hombre blanco hasta entonces.

          No es cierto que el poeta A.R. abandonara del todo la literatura en su época de explorador y comerciante en aquellos lugares inmundos que nos describe en sus cartas y en sus informes geográficos como ciudades odiosas, adversas, enfermizas, sucias y secas como cráteres: hasta los mismos nombres (que yo al menos conocí a través de Rimbaud) son desazonantes: Aden, Harrar.

          - En mi opinión el poeta evolucionó hacia la llana confesión de sus penas y esperanzas en las cartas a su familia y hacia la descripción exacta de tierras, tribus y animales (como elefantes, hipopótamos y cocodrilos entre otros) hasta entonces inexplorados. Es decir renunció a rimar; ya había rimado bastante. Renunció a componer versos. Renunció a recordarlos o a recabar los frutos de ser póstumo en vida. Pero no renunció a escribir. No llegó a embrutecerse tanto como quiere hacernos creer en sus placas donde posa desafiante como un león que ha llegado al fin del mundo y está solo, pero se siente fuerte y aunque esté amargado acepta su destino con una especie de sadismo. -El aventurero perdido entre salvajes, con un harén de muchachas que no podría permitirse en Francia y 18.000 francos en oro cosidos al cinto que son toda su fortuna y el sentido de su periplo, seguía creyendo en las sociedades geográficas y en el Correo de las Ardenas. Por esto amo a Rimbaud.

          Se ha querido ver en el tardío empeño de Rimbaud en publicar sus informes sobre tierras desconocidas en las revistas de las instituciones científicas de su Francia natal y hasta  en el periódico de su comarca (las Ardenas), del que se mofara en su adolescencia, una especie de debilidad o de concesión por parte del extremista, absolutista y fanático Rimbaud que con su ejemplo nos demostraba que no todo el mundo era tan contemporizador ni tan moderado sino que había locos como él que preferían despanzurrarse y terminar medio podridos a los 37, delirando en un extraño trance de trovador de dos mundos -puesto que, según el testimonio de su hermana Isabelle, no solo hablaba a voces en francés y describía operaciones en el desierto en su agonía en el hospital de Marsella sino que el polígloto moribundo usaba palabras y frases en árabe y en otras lenguas de aquella costa infecta.-

          Esa era la lección de Rimbaud: No claudicó ante la sociedad y su mediocridad. Llevó una vida particular, desdichada pero rara.

          -En cuanto a sus informes y querer publicarlos hasta en el Correo de las Ardenas, no es para mí una debilidad ni una transacción con lo establecido. Rimbaud sigue creyendo en la investigación, sigue creyendo en la ciencia, sigue escribiendo con una claridad y un dominio del idioma excepcionales. Rimbaud sigue siendo Rimbaud. Aunque no escriba versos. Aunque un carcinoma le vaya royendo por dentro y se lo lleve en muy pocos años.- ¿Por qué no plantearse cuál habría sido la vida de Rimbaud si no hubiese muerto a causa de la enfermedad de manera prematura?

          Yo entendía hasta demasiado bien las razones de Rimbaud para abandonar París y los cenáculos literarios. La primera y fundamental es que siempre los había odiado igual que yo. Le parecían una tribu de farsantes. Por eso de vez en cuando, borracho, cogía un cuchillo o una vara metálica y hería a alguno de aquellos señoritingos parnasianos que representaban para él lo más hediondo y putrefacto de la sociedad. Para que se dieran cuenta de hasta qué punto les odiaba y obrasen en consecuencia. Ellos le tenían en un rincón de la mesa, un rincón que por algún motivo se convertía en el centro de la mesa. En la esquina estaba sentado en actitud de emborracharse y meditar en la absenta, la Virgen Loca Paul Verlaine, sentado con un comedimiento que pareciera un cura; pero el arco de sus cejas y el aire progresivamente oriental de sus facciones recuerdan al perfil de Lenin; tal vez mira al infinito. Frente a él, como si admirase su perfil, haciendo una contorsión amanerada y sacando el codo como las putillas sacan a veces la punta de la cadera, el desmelenado Arthur que viene del campo y está sin domar, carita blanca de pecosa viciosa, la noviecilla de Verlaine. Todos los demás elementos y figuras del cuadro han desaparecido de nuestra memoria igual que otros declinaron la invitación de posar con Rimbaud o sentarse con él a la misma mesa. Rimbaud se hacía odioso a conciencia en una maniobra deliberada de ser lo más impopular posible. No pensaba ser transigente ni tolerante. Era mucho lo que les despreciaba y no tenía la menor intención de ocultarlo. Más bien estaba dispuesto a secarse al aire del crimen.

          -En pocos meses fue detestado por la gran mayoría de los artistas que rodeaban a Verlaine en el París de 1870. Hace falta muy muy mala leche para convocar una antipatía tan unánime. Rimbaud era un adolescente maleducado al que expulsaban de todas partes hasta que él mismo se auto-expulsó de Europa a la que no volvió más que para morir como el barco librado  a las flotaciones y a las mareas que añora un pequeño charco ende un parque:  Y ahora le gustaría ser de nuevo un carguero de trigo o de algodón inglés, y echa de menos cruzar los ojos horribles de los pontones. -Por eso me gustaba. -Lástima que muriera tan pronto.

          -Parece que Rimbaud nunca estuvo en  América. Seguramente lo pensó pues no puede ser de otra manera en un viajero y caminante tan tenaz, alguien que literalmente se dejó los huesos en los caminos, hombre de caballo y caminatas, es imposible que no soñase con el Oeste en algún momento. Pero por algún motivo siempre tiraba hacia Oriente. Hasta cuando se enroló en la Marina Holandesa y desertó en Batavia. Siempre Oriente. Hasta cuando se empleó en un circo con el que recorrió Escandinavia. No se tiene seguridad de que formara parte del ejército carlista. Recorre Suiza andando. No teme las largas marchas. Ni la miseria. Ni el espacio.-Pero en América Rimbaud hubiera florecido. Pues fueron hombres fanáticos y libres como él los que fundaron América durante aquellas décadas finales del siglo. Puedo imaginar a Dylan abriendo una ruta desde los Grandes Lagos hasta Alaska. Allí hubiera encontrado el cantar riente del Mosa en otro continente y hubiese florecido como en su infancia en los bosques vírgenes donde reinan aún los osos.

          Pero el fenómeno o destino Rimbaud tomó el rumbo del Este en su huída de Europa y del mundo moderno y de los cenáculos de París o de las granjeras de Roche, llevar una explotación agrícola familiar cerca de una ciudad de provincias que le pone histérico, huir de todo eso despanzurrándose literalmente contra la cornisa de Arabia y del Mar Rojo y de lugares áridos e incultos donde lleva una vida extraña de aventuras y de tormentos hasta que el gran  tormento de verse amputar una pierna y de agonizar entre visiones se lo lleva todo a los 37 ante el alborozo de la hermana.

          - ¿Estaba escrito que Rimbaud acabara así? -Su mirada impertinente, móvil, casi borrosa, excesivamente atenta, nos lo sigue preguntando, desde la esquina derecha, casi tapado por el cuerpo y la butaca de la dama.

 



 
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LE DORMEUR DU VAL

 

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

 

 

 

 

 

 

 

EL DURMIENTE DEL VALLE


 

Un hoyo de verdor donde un arroyo canta
y fija, alocado, en la hierba jirones
de plata; donde brilla el sol de la montaña;
es un pequeño valle en que la luz riela.

Desnuda la cabeza, boquiabierto, un soldado,
con la nuca sumida en fresco berro azul,
duerme; en su lecho verde, tendido bajo el cielo
sobre la yerba pálido, donde llueve la luz.

Los pies en los gladiolos, duerme sonriente
como un niño enfermo que estuviera soñando.
Naturaleza mécelo, con calor: tiene frío.

Los perfumes no hacen tremolar sus aletas;
tranquilo duerme al sol, la mano sobre el pecho:
Hay un rojo agujero en su costado derecho.

 

 

https://lo-bueno-si-breve.blogspot.com.es/2009/04/el-durmiente-del-valle-arthur-rimbaud.html   http://jlmi94.hautetfort.com/media/02/01/571092522.jpg

 

 

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